Il n’est pas productif de rester polarisé sur l’aspect froidement médical de la maladie : résultats d’examens, de prises de sang, de radios, d’IRM, des probabilités qu’un traitement soit efficace ou pas à telle ou telle dose, ou l’évolution de symptômes divers et variés...
On ne se résume pas à notre maladie, à quelques chiffres ou à des prescriptions. Ce qui compte, c’est : comment nous, nous allons, dans notre globalité.
Et puis s’attacher à cultiver l’art de mettre en avant tout ce qui va bien et de développer notre mieux être. Il existe une foule de moyens d’y parvenir.
Il ne faut pas « nourrir la bête » mais l’affamer, lui accorder le moins de place possible. Cela prend du temps, chacun doit trouver ses propres clés et les aides appropriées, mais dans un marathon comme le nôtre c’est indispensable pour tenir le coup.
Je ne veux pas donner de leçon. Je vous parle juste de mon expérience.